Grahlf Ambert

Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez

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Ambert (photo Jean-Noël Penin)

Grahlf Ambert

Présentation du GRAHLF

Fondé en 1976, le Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques du Livradois-Forez (GRAHLF), association loi 1901, sans but lucratif, reconnue d’intérêt général, s’attache à donner vie à l’histoire du Livradois-Forez. Les recherches menées par des amateurs, des universitaires, des chercheurs, tous bénévoles, donnent lieu à des publications régulières.

Le Grahlf organise des visites commentées, une mise à disposition de sa bibliothèque et de ses collections archéologiques à titre gratuit, des expositions notamment dans le cadre des journées nationales du patrimoine, l’édition de chroniques et numéros spéciaux et donne ainsi des possibilités de publication à des étudiants ou à des chercheurs confirmés, apporte une aide personnalisée aux étudiants et aux scolaires quel que soit leur lieu de résidence, et cela par l’intermédiaire de ses membres. Elle recueille les archives anciennes qui lui sont confiées et assure conformément à la Loi le transfert aux Archives Départementales de celles qui ont le statut de document public.

Le mot du président (2025)

L’histoire est une discipline difficile.

Avant que de la raconter et afin de ne pas la trahir, il convient de façon absolue de faire une recherche précise et méthodique du plus grand nombre possible d’éléments irréfutables, tels qu’actes officiels, rapports de faits établis scrupuleusement, de recouper les uns par rapport aux autres. Il convient de rechercher les sources les plus sûres. Intéressants à plus d’un titre, il faudra toujours néanmoins examiner les Mémoires des contemporains avec une grande circonspection, même s’ils sont dits complets et authentiques. Si un document incontestable, comme par exemple un acte notarié, un rapport de Gendarmerie, revêt une certaine sécheresse, il écarte toute allusion ou jugement. Faire œuvre d’historien, c’est présenter des faits sans vouloir les juger. Tout au plus peut-on en rechercher les causes et en voir les conséquences.

« Les internés du château de Mons » est l’exemple parfait d’un travail de recherche des sources qui, heureusement pour la période couvrant les années de la dernière guerre, deviennent enfin communicables.

Situation des détenus successifs, des politiques aux droits-communs, français et étrangers, problèmes de logement, de gardiennage, de ravitaillement, état d’esprit d’une commune jusqu’alors paisible inquiétée par les évasions, tout est analysé avec précision. Il faut noter à ce sujet le caractère irremplaçable des correspondances écrites des détenus.

On remarquera avec quelle acuité a été étudiée la situation personnelle des instituteurs internés, leur action pendant leur séjour à Mons, leur transfert, puis après leur libération dans la résistance à l’occupant, leur désarroi de sympathisants communistes patriotes face au pacte Germano-Soviétique … et pour certains ensuite une belle carrière politique.

Une iconographie irremplaçable complète le tout.

Un chantier s’ouvre donc pour l’histoire du Livradois concernant la période difficile que connut le Pays pendant la dernière guerre et les années qui l’ont suivi immédiatement.

Seule une méthode de travail rigoureuse apportera une vision nouvelle et parfois dépassionnée des évènements.

Le Président, Lucien Drouot

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