La sortie du 11 août 2018, avec 31 visiteurs, nous a amenés sur la Loire, pour visiter 2 sites :
le Château de la Bâtie d’Urfé et le Château-Prieuré de Pommiers-en-Forez.
Le Château de la Bâtie d’Urfé, à Saint Etienne-le-Molard
Cette belle demeure de la plaine du Forez est gérée par le Conseil Départemental de la Loire.
L’origine du domaine date du XIe siècle. La famille d’Urfé descendue de sa forteresse montagnarde de Champoly près de Saint Just-en-Chevalet, s’installe à la Bâtie à partir du XIIIe siècle.
Claude d’Urfé (1501-1558) ambassadeur de François 1er à Rome, puis gouverneur du Dauphin, transforme le manoir familial de style médiéval, en joyau de la Renaissance italienne et française. Il a voulu y exprimer sa passion pour les arts, mais aussi y laisser le témoignage de son amour pour sa femme Jeanne de Balsac d’Entraigues.
Son petit-fils Honoré d’Urfé passa une grande partie de sa jeunesse dans ce château et écrivit, influencé par celui-ci, le premier roman fleuve de la littérature française, retraçant les amours entre Astrée et Céladon.
Après 1836 la Bâtie d’Urfé change de propriétaire. Sauvé de la ruine en 1909 par la Société historique et Archéologique du Forez, la Diana, le château est classé monument historique depuis octobre 1912. Passé aux mains du Conseil Départemental de la Loire, depuis 1990, d’importants travaux y ont été entrepris;
A voir :
- la loggia aux 12 colonnes
- la rampe d’accès gardée par un sphinx
- la grotte des fraîcheurs
- la chapelle
- le jardin (inscrit au pré inventaire des jardins remarquables) et sa fontaine de marbre.
Le Château-Prieuré de Pommiers-en-Forez
L’histoire du prieuré débute au Moyen-Âge lorsque une communauté de moines bénédictins de l’abbaye de Nantua vient s’installer à Pommiers au IXe siècle.
Un siècle plus tard, la communauté se range sous l’influence de l’abbaye de Cluny. Les moines vont y vivre ainsi pendant près de 1000 ans.
Durant la guerre de 100 ans, des remparts sont construits pour protéger le village. Le monastère se dote d’importantes tours de fortifications.
A la Révolution française, le prieuré est confisqué comme « bien national » et la communauté monastique est dispersée.
Aux 19e et 20e siècles la famille Bourganel transforme les lieux en maison de repos pour les prêtres. Le département de la Loire en est propriétaire depuis 1990.
A voir :
- l’ancien monastère des 11e et 12e siècles en sous-sol du monastère (réfectoire – tours de fortification – réserve à grains),
- le cloître (16e siècle),
- les charpentes médiévales et modernes,
- le logis du prieur,
- les appartements de la dernière propriétaire.
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