La journée était entièrement consacrée à la découverte de la commune de Champetières, sur les pentes du Livradois. La réussite de cette journée a été rendue possible par l’excellent accueil de différents habitants de la commune qui ont eu à cœur de nous présenter les richesses architecturales et historiques locales.

Nous avions rendez-vous, dans la matinée, au château du Bouy où nous avons été accueillis par Monsieur L’Héritier, propriétaire actuel du château et membre du grahlf. L’accent a été mis sur deux thèmes lors de cette visite : bien sûr, l’évocation du berceau de la famille du marquis de la Fayette mais aussi la mise en œuvre et les difficultés de la restauration de cet édifice depuis le milieu du siècle dernier.

Monsieur René L’Héritier a fait le point sur les connaissances actuelles concernant l’inscription du mur Sud du château qui est vraisemblablement le plus ancien texte écrit du Livradois. A l’intérieur, une présentation de certains éléments des riches archives du château a permis de découvrir en particulier un document autographe du marquis révolutionnaire.

Le déjeuner s’est déroulé sous un soleil splendide, sur le parvis de l’église de Notre Dame de Mons, avec une vue magnifique sur le Sud du bassin du Livradois.

L’après midi a débuté avec la visite de l’église où nous a accueillis Mademoiselle Chartoire, en charge de l’ouverture de l’édifice, si émouvant par sa situation et sa modestie.

Le magnifique ensemble de retables baroques a retenu notre attention ; leur origine
reste un mystère même si la tradition locale les rattache aux moines de la Chaise Dieu alors que la nomination à l’ancienne cure paroissiale était à la nomination de Sauxillanges.

L’église de Champétières nous permet de voir un exemple de gothique livradois particulièrement cohérent (1ère moitié du XVe siècle). Il ne reste rien de l’édifice roman et les adjonctions architecturales de l’époque moderne ont été très limitées.

C’est Madame Imberdis qui nous présente le mobilier intérieur avec une belle série de statues de facture artisanale locale et comme à Mons de magnifiques retables du XVII^e ; on parle là de l’atelier du grand sculpteur Coysevox mais sans guère plus de preuves qu’à Mons…

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